L'impression d'un militant sur la réunion du collectif antilibéral

L'avis exprimé ici constitue une prise de position qui n'engage que son auteur. Elle n'est pas partagée par de nombreux militants . Ces derniers ont bien entendu toute latitude pour exprimer un point de vue qu'il soit divergeant ou convergeant. La réunion du collectif lillois pour une candidature antilibérale qui s’est déroulé hier dans un climat tendu n’a finalement pas accouché d’une décision constructive. Restant campés sur leurs positions, les différents participants n’ont en réalité fait que réitérer une énième fois leurs visions (intrinsèquement divergentes) de la campagne à venir. En cause, le problème de la candidature : alors que les collectifs ont voté pour désigner un candidat (quelque soit le mode de scrutin, Marie Georges Buffet arrive largement en tête), le collectif national a opposé son veto à cette candidature, obligeant les collectifs locaux à se réunir à nouveau afin de trouver le chemin pour sortir de la crise. Cette crise pourrait cesser à condition que les collectifs, reniant le résultat d’un scrutin qu’ils ont organisé et par là même reconnu comme légitime et donc exécutoire, se mettent d’accord à l’unanimité sur un nom autre que celui choisi par la majorité (donc un de ceux avancés par la minorité). C’est le premier consensus. Une fois cette étape passée, le collectif national (celui là même qui a refusé le choix majoritaire), devra avaliser cette candidature. C’est le deuxième consensus. Bref, toute personne ayant un minimum de bon sens avouera quand même que grâce à cette méthode du Double consensus, et une chance de cocu, nous auront peut être un candidat à la Saint Glinglin. Davy

Clémentine Autain-Patrick Braouezec-Pierre Carassus Yves Salesse, présenté par certains camarades comme un recours possible Christian Piquet, historique de la LCR, fait lui aussi partie du collectif national