Enfin le début de la campagne?

Plusieurs informations importantes sont à relever dans la presse aujourd’hui.

La première, c’est un sondage qui illustre le fait que les français, lassés par la politique antisociale de la Droite, estiment que le social doit tenir la première place dans les programmes des candidats à la présidentielle. 17 % de nos compatriotes placent la lutte contre la pauvreté et la précarité en tête de leurs préoccupations, 15 % y placent le chômage, 16%le pouvoir d’achat et 11% l’éducation. Ils sont moins de 5 % à se préoccuper en premier lieu de la dette publique, de l’immigration et de la politique étrangère. Cette enquête constitue un sérieux camouflet contre la politique de casse des gouvernements Raffarin-Villepin, qui ont appauvris les classes populaires en permettant à leurs complices du MEDEF de s’en mettre plein les poches. Elle signifie aussi que les communistes devront se remonter les manches pour convaincre les français de l’importance du vote communiste, en leur présentant un programme à la hauteur de leurs préoccupations. Ce ne sera pas facile car nous aurons contre nous, non seulement la Droite et ses médias à la botte, mais également les déçus du rassemblement antilibéral qui ne veulent pas de Marie George Buffet, dont la candidature a été choisie par la majorité des collectifs, position réaffirmée par 81 % des communistes qui se sont exprimés à la consultation du 20 décembre.

C’est là la deuxième information importante: présenté par certains de nos partenaires du rassemblement comme un « passage en force », position complaisamment relayée par les médias, le vote des communistes, taxés de « diviseurs »(sic) par Claude Debons, va espérons le, nous permettre de rentrer pour de bon(sans jeu de mot) dans la campagne. Avec toutes celles et tous ceux qui ont envie d’un changement profond, d’une redistribution des cartes en faveur de la France populaire.