Sarkozy, la girouette qui s'ébroue

15 janvier 2007

Ça y’est Sarkozy est officiellement candidat ! Fort de ses prestigieux soutiens (l’unineuronnal obèse Doc gynéco, l’ancien belge et nouveau suisse Johnny Hallyday, le quota –attardé mental Steevy Boulay et l’ineffable présentateur gériatrique convertit au malthusianisme - quel programme !- Pascal Sevran), l’ultralibéral hyperactif surmédiatisé ministre de l’intérieur, cumulant les superlatif comme les casquettes, nous a enfin libérés de cet insoutenable suspens. Lors d’un supermeeting calibré au millimètre, et ayant coûté plusieurs millions d’euros aux souscripteurs de l’UMP (une bonne moitié des grandes entreprises françaises) le Passe-Partout de la politique a pendant plusieurs heures fait la preuve, pour ceux qui en doutaient encore, qu’il était le candidat servile du patronat. Suivant de quelques heures son maître à penser Bush sur la guerre en Irak, tentant tardivement et sans conviction de mettre un peu d’eau gaulliste dans son vin ultralibéral, cette marionnette désarticulée du MEDEF risque, à force de gesticuler de manière aussi spasmodique et incontrôlée, d’éveiller les soupçons des associations de lutte contre le dopage. Pendant ce temps les inégalités se creusent, les boites ferment ou délocalisent et la violence continue d’embraser le monde, mais cela, les privilégiés de l’UMP s’en moquent comme d’une guigne, ils applaudissent obsessionnellement leur petit chef assénant des lieux communs libéraux enrobés dans des formules plagiées sur des almanachs des années 30 ou des publicités pour du shampoing.

Barrons la route à cette crapule et à ses maîtres, les patrons, les fonds de placements et les marchands d’armes.

A la présidentielle comme aux législatives

VOTONS UTILE, VOTONS COMMUNISTE !