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PCF LILLE/Cellule de Wazemmes
3 février 2007

Technologie

Samedi 03 Février 2007

logiciels libres

   

Invités à participer à une table ronde au salon Solutions Linux, les représentants de quatre candidats en course pour l'élection présidentielle ont fait part de leurs propositions autour des logiciels libres.

Technologie

À moins de trois mois de l'élection présidentielle, les défenseurs des logiciels libres en connaissent un peu plus sur la position des différents candidats concernant les programmes non propriétaires. À l'initiative de l'April (*), une table ronde a été organisée au salon Solutions Linux (30 janvier au 1er février, au Cnit - La défense).

Bilan de deux heures de débats: les généralités l'ont emporté sur les propositions de fond. Bernard Carayon (UMP), à l'origine du pôle de compétitivité des logiciels libres et du passage des PC des députés sous OS Linux, maîtrisait manifestement le sujet. Même chose pour Jérôme Relinger, délégué national au TIC du Parti communiste français.

Danièle Auffray, représentante des Verts et adjointe au maire de Paris chargée des nouvelles technologies, n'est pas réellement entrée dans le vif du sujet. Quant à Maurice Ronai, délégué national du Parti socialiste en charge des NTIC, il n'a pas fait de différence entre les enjeux des logiciels libres et ceux, plus généraux, des nouvelles technologies. Circonstances atténuantes pour ces deux derniers, ils remplaçaient en dernière minute des intervenants initialement prévus.

D'une manière générale, de l'aveu même de leurs représentants, les politiques ne sont pas toujours très à l'aise sur ces questions. «Ces sujets occupent une place assez modeste dans les programmes et sont souvent portées par de petits groupes de connaisseurs», a convenu Maurice Ronai. Un fait confirmé par le PCF: «La plupart des élus ne sont pas convaincus de l'importance de la défense des logiciels libres». Et Bernard Carayon de lancer suite à une question du public: «Vous en connaissez beaucoup vous des hommes politiques qui s'intéressent aux logiciels libres?»,.

Une question politique au-delà de la technique

Les représentants des partis politiques sont tous d'accord pour dire que «plus que la technique, les enjeux des logiciels libres sont d'ordre politique». Le terrain technique n'a donc pas été évoqué. Des mots tels que GPL, code source, Unix ou même communauté de développeurs, n'ont pas été entendus durant ce débat.

De son côté, le PS a rappelé que le projet présidentiel de Ségolène Royale sera présenté le 11 février prochain. Son  représentant s'est contenté d'expliquer que les questions de logiciels libres s'intégraient aux enjeux de l'éducation, du service public (qui doit montrer l'exemple dans l'utilisation de standard ouverts), de la fracture numérique et du défi du très haut débit.

Le PCF propose, lui, de créer une agence du développement du logiciel libre, structure publique qui pourrait notamment conseiller les administrations. Lesquelles devront utiliser prioritairement des programmes non propriétaires. Les communistes entendent également lutter contre la vente liée des OS et des PC et, d'une manière générale, contre les monopoles privés.

Enfin, les Verts ont surtout rappelé leurs faits d'armes: le vote d'une motion pour le soutien des logiciels libres et leur prise de position contre la brevetabilité des logiciels au niveau européen. Sans détailler ses propositions, le parti écologique a indiqué qu'il poursuivrait sur cette voie en se préoccupant des dossiers au niveau national mais également auprès de Bruxelles

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